La plupart des chercheurs et des professionnels de la santé publique s'accordent à dire que les cigarettes électroniques et autres dispositifs de vapotage sont moins nocifs que les cigarettes fumées.
Ils ne contiennent pas de tabac, la majorité des effets néfastes du tabagisme sur la santé sont ainsi éliminés. Lorsqu'ils sont utilisés en remplacement complet, plutôt qu'en complément des cigarettes, ils constituent une alternative préférable pour les fumeurs qui n'ont pas réussi à arrêter de fumer avec des approches médicalement éprouvées.
Mais si la cigarette électronique est une aide pour les fumeurs adultes, qu’en est-il des jeunes ? La vape peut-elle être un outil pour lutter contre le tabagisme chez les jeunes ?
Prévention du tabagisme, des lois inefficaces :
Depuis de nombreuses années déjà, les différents gouvernements qui se sont succédé n’ont cessé de mettre en place des lois et obligations pour endiguer le tabagisme chez les jeunes.
Que ce soit par le biais de l’uniformisation des paquets, affichage de photos chocs ou encore interdiction de fumer à l’intérieur et aux abords des lycées.
Mais concrètement, les résultats ne sont pas au rendez-vous. En 2017, 36 % des jeunes âgés de 16 ans fument, soit un sur trois, ce qui fait de nous les champions européens du tabagisme chez les jeunes.
Les méthodes de prévention doivent changer :
“Fumer tue” ou encore “Fumer provoque le cancer”, ces leçons de morale ne fonctionnent pas. Ce n’est plus un secret, y compris pour les jeunes qui connaissent les méfaits du tabac sur la santé.
Il est donc grand temps que les gouvernements changent de méthode car de nombreuses choses peuvent être mise en place pour limiter le tabagisme chez les jeunes.
La vape, un pas vers le tabagisme ?
C’est un débat qui fait rage depuis l'avènement de la cigarette électronique : serait-elle une porte d’entrée vers le tabagisme ?
De nombreuses études ont mis en avant le fait que le risque de tomber dans le tabagisme en commençant par la cigarette électronique était de 3 à 5 fois plus important.
Mais ces études ne prennent pas en compte la possibilité que ces jeunes fument sans l’invention de la cigarette électronique.
De plus, des études britanniques ont avancé d’autres chiffres démontrant que l’on ne pouvait pas faire le lien entre vapotage et entrée dans le tabagisme.
Privilégier une prévention positive :
Étant donné que les moyens de prévention classiques ne fonctionnent pas, ne serait-il pas temps d’adopter une prévention positive en misant sur un apprentissage de la réduction des risques plutôt que sur des leçons de morales.
Dans ce sens, la vapotage semblerait être une piste pour améliorer la prévention notamment chez les jeunes.